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La dégradation d'une chaussée est un phénomène naturellement lié à son usage et à son environnement. C'est un phénomène qui s'auto-alimente, se généralise et dont la cinétique ne fait qu'augmenter avec l'inaction. Le coût de cette inaction est exponentiel et les travaux de remise en état d'autant plus lourds/conséquents que le temps passe.
Ce coût est aujourd'hui évaluable, au travers d'outils éco-comparateurs comme SEVE. Une étude menée par Routes de France estime qu'une politique d'entretien proactive et adaptée permet de diminuer les émissions de gaz à effets de serre de 15 à 50 %, sur une période de 50 ans. Il s'agit donc d'un vecteur substantiel de décarbonation du secteur sur lequel nous nous devons d'agir.